Dix bonnes raisons pour devenir catholique
- Jésus a fondé une Église* (et non pas une collection de confessions), et c'est Sa volonté que tous soient membres de Son unique Église.
- Jésus a fondé une Église visible* avec des dirigeants visibles, et non pas un corps invisible sans réelle autorité.
- Au travers de la succession apostolique et de la tradition apostolique*, l'Église transmet les enseignements authentiques du Messie et de ses apôtres.
- Jésus a donné à Son Église un charisme d'infaillibilité* qui nous donne d'avoir la certitude concernant les importantes questions du domaine de la foi et des mœurs et nous permet de connaître avec confiance ce qu'il faut croire et comment vivre.
- Dans l'Église catholique seule se trouve la plénitude des moyens de salut* et de tous les moyens pour grandir dans la sainteté et la vertu*.
- La Liturgie sacrée* de l'Église nous insère dans le Mystère Pascal et nous unit avec l'adoration céleste des anges et des saints.
- L'Église nous communique les sacrements du Messie*: les canaux de la grâce de Dieu, la vie et l'amour de Dieu déversés en nous.
- Dans l'Église vous pouvez recevoir l'Eucharistie*, le Corps et le Sang du Seigneur et la source et le sommet de la vie chrétienne.
- Dans l'Église catholique vous devenez pleinement uni avec notre famille terrestre et céleste: la communion des saints*.
- Jésus nous a donné Sa mère Miriam* (Marie) comme mère de l'Église et comme notre propre mère qui nous aime et qui veille sur nous.
1. Jésus a fondé Une Église*, pas une collection de confessions
L'Évangile de Jean nous montre à quel point Jésus désirait que ses disciples soient unis. Il a prié que tous les croyants "soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé." (Jn 17,21). En lisant le Nouveau Testament, nous voyons que Jésus n'a fondé qu'une Église, unie sous la direction de Pierre et des apôtres. Il n'a pas établi une vague collection de confessions telle qu'elle existe aujourd'hui, en désaccord les unes avec les autres sur d'importantes doctrines et questions morales. Les églises orthodoxes orientales se séparèrent de la communion avec le pape en 1054. Les confessions protestantes endommagèrent encore plus l'unité de la chrétienté en se séparant de l'Église catholique au 16ème siècle, et elles continuent à se fragmenter encore aujourd'hui. Même les nouvelles églises "non-confessionnelles", bien qu'elles évitent de s'identifier à une confession particulière, sont en réalité une autre forme de confession évangélique. Et le mouvement juif messianique, tout en s'efforçant à atteindre le noble but de redécouvrir les racines juives du christianisme, est en proie aux mêmes problèmes de division que les communautés protestantes.
L'Église une, universelle, fondée par Jésus et qui a préservé son unité pendant près de 2 000 ans, tout en s'étendant à toute époque et en tout lieu, c'est l'Église catholique.
En demeurant hors de l'Église catholique, vous contribuez par conséquent, même si cela est inconscient et sans faute personnelle de votre part, à la désunion du corps du Christ. En entrant dans l'Église catholique, vous entrez dans l'Église originalement fondée par Jésus le Messie et vous contribuez à l'unité de l'Église pour laquelle il a prié!
2. Jésus a fondé une Église visible * avec des dirigeants visibles
Pourquoi tant de divisions entre les communautés protestantes / évangéliques / messianiques? À cause de l'absence d'une autorité légitimement ordonnée. Il est souvent dit que l'église est simplement l'union invisible des tous les croyants, guidée par le Saint Esprit et dont la tête est le Christ, mais laissée sans autorité humaine ultime ici sur terre. Cette théorie, cependant, n'est pas biblique et ne fonctionne pas en pratique. En fait elle a provoqué une grande confusion et division dans le Corps du Christ.
Lorsque l'on considère la Bible, on trouve une situation bien différente: à l'époque de l'Exode, le peuple de Dieu était uni sous la direction de Moïse et de soixante dix anciens, qui transmettaient la Parole de Dieu au peuple, l'interprétaient et réglaient les différends (Ex 18,13-26, Nb 11,16-25). Cette situation s'est continuée au temps du royaume davidique, lorsque la nation était unie sous l'autorité du roi, et soumise aux paroles des prophètes.
On retrouve une situation semblable dans le Nouveau Testament: Jésus a donné à Son Église un véritable dirigeant humain dans la personne de Pierre. Jésus a dit à Pierre qu'il serait la pierre sur laquelle il bâtirait Son Église. Il lui a donné les clés du royaume des cieux (Mt 16,17-19), l'a nommé comme le chef des bergers de l'Église (Jn 21,15-17), et l'a chargé d'affermir les autres apôtres dans leur foi (Lc 22,31-32). En outre, Jésus a donné sa propre autorité aux autres apôtres, en leur disant "qui vous écoute, m'écoute" (Lc 10,16) et en leur donnant le pouvoir de pardonner les péchés (Jn 20,23). Vous pouvez lire dans le livres des Actes des Apôtres comment Pierre et les apôtres ont dirigé l'Église en proclamant l'évangile et en prenant d'importantes décisions (Ac 2,1-41; 15,7-12).
En entrant dans l'Église catholique, vous devenez membre de l'Église modelée dans la Bible à partir du peuple de Dieu et vous vous placez sous l'autorité que Jésus lui même a ordonnée.
3. Jésus a établi une succession apostolique et une tradition apostolique* qui transmet Ses enseignements authentiques et ceux des apôtres
Mais, vous pourriez demander, est-ce que cette autorité divinement ordonnée a été préservé dans l'Église jusqu'à aujourd'hui? Oui, au travers de la succession apostolique et la tradition apostolique. Après la mort de Judas, Pierre et les apôtres choisirent immédiatement un successeur pour le remplacer (Ac 1,15-26). Nous voyons aussi dans le Nouveau Testament les apôtres ordonner des anciens ("presbyteroi") (Ac 14,23, Tite 1,5), et transmettre leur propre autorité à leurs successeurs: "Ce que tu as appris de moi sur l'attestation de nombreux témoins, confie-le à des hommes sûrs, capables à leur tour d'en instruire d'autres." (2 Tim 2,2). Nous lisons aussi qu'il existait une triple structure d'autorité dans le Nouveau Testament incluant des évêques, des anciens (prêtres) et des diacres (1 Tim 3,1.8; 5,17). Dès le début, les évêques ont été considérés comme les successeurs des apôtres, avec l'évêque de Rome comme successeur de Pierre (qui mourut à Rome). Et ainsi l'unité de l'Église est sauvegardée par la transmission des enseignements du Christ par la succession apostolique de l'évêque de Rome, le pape, en union avec tous les autres évêques, successeurs des apôtres.
La réaction immédiate et naturelle à cette affirmation est souvent: "pourquoi devrais-je me soumettre à l'autorité de ces hommes? L'histoire a montré comment des personnes peuvent abuser de leur autorité et faire des erreurs de jugement!" Il est vrai que lorsque quelqu'un exerce une autorité, il y a danger d'abus d'autorité. Cependant nous ne sommes jamais totalement sans une autorité humaine en matière spirituelle. Du moment que nous faisons partie d'une église, nous commençons à nous soumettre à l'autorité et aux enseignements du pasteur - qui peut aussi s'éloigner de la vérité et de la charité. Et si nous rejetons toute forme d'autorité et de responsabilité, alors nous devenons notre propre autorité, avec notre faillibilité, nos limites et nos angles morts. En d'autres mots, nous devons choisir l'autorité sous laquelle nous nous soumettons: soit l'autorité que le Christ a lui même ordonné, à laquelle il a promis que "l'Esprit de vérité vous guidera dans la vérité toute entière" (Jn 16,13) et contre laquelle "les portes de l'enfer ne prévaudront pas" (Mt 16,18), ou bien l'autorité faillible de quelqu'un d'autre. Rejeter l'autorité du pape signifie que chaque pasteur ou bien même chaque individu devient son propre "pape". Cela n'est pas une recette pour l'unité mais plutôt pour l'anarchie. Il vaut bien mieux accepter l'autorité que le Christ a ordonné et qui garde fidèlement les enseignements du Christ, comme Il l'a promis!
En entrant dans l'Église catholique, vous pouvez accéder aux enseignements authentiques de Jésus et des apôtres tels qu'ils ont été transmis par la tradition apostolique!
4. L'infaillibilité* de l'Église nous donne la certitude en ce qui concerne quoi croire et comment vivre
La meilleure raison pour se soumettre à l'autorité de l'Église catholique est le fait que Jésus lui a confié un charisme spécial d'infaillibilité qui préserve l'unité doctrinale et garantit la certitude de son enseignement. Si vous avez été protestant, évangélique ou bien juif messianique depuis un certain temps, vous avez entendu des centaines de sermons et d'enseignements interprétant la Bible de façons différentes qui parfois étaient en totale contradiction les uns avec les autres. Peut être faites-vous partie des nombreux croyants se sentant plus confus et moins certains de leur foi qu'il y a quelques années en raison de tous les enseignements, les théories et les interprétations différents et contradictoires que vous avez entendus.
Jésus n'a jamais voulu que ce soit ainsi. Nulle part dans la Bible voyons-nous chaque croyant consulter sa Bible et décider pour lui-même quoi croire sans faire appel à une plus haute autorité. Les croyants des quatre premiers siècles de l'Église n'avaient même pas un Nouveau Testament qu'ils pouvaient consulter (le canon du NT n'a été clos qu'en 393-397). Leur autorité ultime en matière de foi et de morale était l'autorité des apôtres et de leurs successeurs. Nous venons de voir que Jésus a promis à ses apôtres que "les portes de l'enfer ne prévaudront pas" contre l'Église, et que le Saint Esprit les guiderait dans la vérité toute entière et qu'il "enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." (Jn 14,26). En fait, l'Église est appelée dans le Nouveau Testament "colonne et support de la vérité" (1 Tim 3,15).
Bien que notre société post-moderne exalte le scepticisme et l'incertitude, il est impossible de bâtir sa vie sans solide fondement. Ceux qui ont foi dans la Bible ont déjà un fondement dans le Christ et dans la Parole de Dieu, mais ce fondement est souvent ébranlé par toutes les interprétations contradictoires de l'Écriture. Or c'est merveilleux de pouvoir être certain de ce que l'on croit et de savoir comment vivre. Le Saint Esprit a fidèlement conduit l'Église pendant deux mille ans afin que nous puissions savoir avec confiance comment les apôtres et les premiers croyants ont compris et interprété les Écritures. Lisez le Catéchisme de l'Église catholique (ou sa version courte le Compendium) pour avoir une claire idée de ce que les Écritures disent réellement à la lumière de la tradition de l'Église sur des sujets fondamentaux tels que la révélation de Dieu, la création, la nature de l'homme, la Trinité, la divinité du Messie, sa seconde venue attendue, le Saint Esprit, la nature de l'Église, Marie la mère de Jésus, la vie après la mort, les effets de baptême, la Dernière Cène, comment nous sommes sauvés, et bien d'autres sujets.
Il est également important de savoir comment nous devons vivre et quelle attitude avoir à propos d'importantes questions morales. Bien que la Bible soit claire sur certains points de morale, elle ne l'est pas sur d'autres. Quels commandements étaient préconditionés par le temps et la culture, et quels sont ceux qui sont absolus et inchangeables? Par exemple, la Bible interdit le rasage des coins de la barbe, le tatouage et la consommation des crevettes, et elle commande aux femmes de couvrir leurs têtes lorsqu'elles prient; cependant elle ne parle pas de l'esclavage, de l'insémination artificielle ou du clonage humain. Comment devons-nous interpréter les Dix Commandements aujourd'hui? Sans tradition qui fait autorité, les croyants demeurent à la guise de l'interprétation de leur pasteur; ou bien ils doivent se fier à leur propre jugement, facilement enclin à l'erreur, et il leur sera vraiment difficile de savoir clairement ce qui est bon ou mauvais. Le résultat peut varier, de l'anarchie morale individualiste, où l'on tombe dans de nombreux péchés en raison de notre ignorance, à un légalisme moral servile, où l'on s'abstient de beaucoup de bonnes choses de peur qu'elles puissent porter à pécher. Il est bien mieux de puiser dans la sagesse intemporelle de l'Église, guidée par le Saint Esprit, afin de savoir ce qui est bon et ce qui est mauvais et ainsi trouver la liberté joyeuse en vivant une vie sainte.
Bien sûr, l'infaillibilité de l'Église ne signifie pas que ses dirigeants mènent toujours une vie impeccable; Le pape, les évêques et les prêtres sont aussi pécheurs et ne sont pas immunisés contre des défaillances morales, comme cela s'est souvent produit et, hélas, se reproduira. Cependant ceci est une autre preuve de la fidélité et de la grandeur de Dieu qui guide infailliblement dans le domaine de la foi et de la morale une Église faite de pécheurs faillibles comme vous et moi.
En entrant dans l'Église catholique vous pouvez savoir avec certitude quoi croire et comment vivre en ce qui concerne les sujets les plus importants de la vie!
5. L'Église nous transmet la plénitude des moyens de salut* et des moyens de grandir dans la sainteté et la vertu*
Si vous croyez en Jésus et avez été baptisé, vous êtes déjà sur le chemin du salut. Cependant accepter le Messie par la foi comme Seigneur et Sauveur n'est pas suffisant pour être sauvé, selon la Bible. Jésus lui même dit que "Ce n'est pas en me disant : «Seigneur, Seigneur», qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux." (Mt 7,21), et que seulement "celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui-là sera sauvé." (Mt 24,13). Paul, le grand apôtre, a conseillé les croyants de demeurer dans la bonté de Dieu, "autrement tu seras retranché toi aussi" (Rm 11,22). Il nous exhorte à "travaillez avec crainte et tremblement à accomplir votre salut " (Phil 2,12) et parle de discipliner son propre corps et de le dominer "de peur qu'après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié." (1 Co 9,27). Nos oeuvres jouent aussi un rôle important dans notre salut, puisque "Dieu rendra à chacun selon ses œuvres " (Rm 2,5-8; 2 Co 5,10; 1 P 1,17; Ap 20,12-13).
Nous sommes sauvés entièrement par la grâce de Dieu, sans mérite initial de notre part (Eph 2,8). Cependant, nous devons aussi travailler avec crainte et tremblement à accomplir notre salut et "il nous faut passer par bien des tribulations pour entrer dans le Royaume de Dieu" (Ac 14,22). Comme croyant en Jésus, vous avez déjà beaucoup d'"outils" qui vous aident à travailler à votre salut en coopération avec la grâce de Dieu: par la foi en Christ et par le baptême vos péchés passés ont été effacés et vous avez reçu Son pardon; en lisant la Parole de Dieu vous apprenez Sa volonté dans une certaine mesure et Lui obéissez; à travers la prière vous recevez l'aide et la force de Dieu; à travers la louange Il vous touche par Sa joie; à travers les œuvres de charité vous Lui devenez semblable dans l'altruisme.
Cependant, en demeurant hors de l'Église, vous manquez de beaucoup d'"outils" que Jésus nous a donnés pour progresser dans notre salut et avancer celui du monde, et pour nous aider à grandir en sainteté. Vous êtes sur le chemin du salut avec seulement un "équipement partiel" pour atteindre le but, et pour cela ce but est plus difficile à atteindre. Nous avons déjà abordé l'importance de l'autorité: détaché de la tradition officielle de l'Église vous vous exposez à des faux enseignements qui pourraient vous ralentir et même vous arrêter sur votre chemin de salut. Il vous manque l'Eucharistie, le corps et le sang du Christ, et l'union la plus intime entre l'Époux et Son épouse (voir plus bas). Vous êtes privé de la plupart des autres sacrements que le Seigneur nous a donnés et qui nous communiquent sa puissance et sa grâce d'une façon tout à fait réelle. Vous ne bénéficier pas pleinement de la protection et de l'intercession de notre mère Marie et de la pleine communion avec les saints du ciel et de la terre (puisque vous ne croyez peut être même pas en eux) - et bien d'autres choses!
En entrant dans l'Église catholique vous pouvez accéder à la plénitude des bénédictions que le Seigneur nous donné pour notre salut et notre sanctification!
6. La Liturgie sacrée* de l'Église nous insère dans le Mystère pascal et nous unit à l'adoration céleste des anges et des saints
Si vous êtes membre d'une église évangélique ou d'une assemblée messianique, vous avez sans doute été habitué à des réunions de prière peu structurées, peut être charismatiques, où l'accent est mis sur une louange et une adoration énergiques, et une prédication intensive à partir de la Bible. Bien qu'il n'y ait rien de mauvais dans cette forme de prière, elle présente le problème de dépendre largement de la qualité des ministres. Si l'équipe de louange est nulle et le prédicateur ennuyant ou à côté de la plaque, il n'y a pas de raison de venir. Il est tout autant bénéfique de rester à la maison et de prier seul ou avec des amis. Beaucoup de croyants qui ont été exposés à des assemblées évangéliques/messianiques pendant un certain temps commencent à ressentir le besoin d'une adoration qui est moins centrée sur l'homme et plus centrée sur Dieu, avec moins de paroles, moins d'activités et de programmes, moins de nouveautés, moins d'excitation, mais plus de profondeur, de révérence, plus de mystère et plus d'émerveillement devant notre Créateur. En d'autres mots, ils aspirent à la liturgie.
Souvent, lorsque nous prions Dieu avec nos propres mots il nous arrive de plus savoir quoi dire. C'est tout à fait normal, car tout le monde se sent parfois spirituellement faible, fatigué, pas inspiré ou sec. Dans ce cas, vous avez peut-être pris votre Bible et prié les psaumes à voix haute, et senti combien les mots inspirés de l'Écriture, devenus votre prière, ont élevé votre âme et exprimé des choses que vous n'auriez pas pu exprimer de vous même. Voila le pouvoir de la liturgie: les prières exprimées par les auteurs bibliques inspirés ou par les maîtres spirituels et les saints, puisées dans les riches trésors spirituels de l'Église, deviennent vos propres paroles. Ces paroles unissent votre intelligence et votre cœur avec les grandes figures spirituelles qui nous précédés et vous attirent dans la liturgie intemporelle de l'Église, unie avec la liturgie céleste qui transcende le temps et l'espace.
La prière liturgique, bien sûr, a été l'expression traditionnelle et historique de la prière commune à la fois du judaïsme et du christianisme dès leurs origines. Bien qu'il soit important de toujours nourrir un dialogue personnel et spontané avec le Seigneur dans la vie de prière personnelle, la prière publique du peuple de Dieu a toujours été avant tout liturgique.
En entrant dans l'Église catholique vous devenez participants de la riche Tradition sacrée de l'Église et un participant actif de sa Liturgie sacrée, le cœur même du Mystère pascal du Christ célébré en union avec tous les anges et les saints au ciel et sur la terre!
7. L'Église nous donne les sacrements du Messie*: les canaux de la grâce, de la vie et de l'amour de Dieu déversés pour nous
Les plus grands et les plus puissants dons que le Seigneur nous a donné, et la plus grande preuve de Son amour sont les sept sacrements qu'Il a institué. A travers les sept sacrements, le Messie nous donne sa propre vie et son amour. On pourrait dire qu'ils sont comme des "canaux" qui connectent le ciel et la terre, par lesquels Dieu déverse Sa grâce sur Ses enfants. Ils nous remplissent du Saint Esprit; nous guérissent, nous purifient, nous nourrissent et nous fortifient. Puisqu'ils nous communiquent la vie de Dieu, ils sont les moyens les plus effectifs par lesquels nous devenons saints; ils sont aussi les armes les plus puissantes dans le combat spirituel. Les sacrements ne sont pas que des symboles; ils sont des signes qui communiquent réellement la grâce et l'amour de Dieu. Les sept sacrements sont:
- Le Baptême*: la nouvelle naissance qui lave nos péchés (Tite 3,5), nous donne le Saint Esprit, et nous baptise dans la mort et la résurrection du Christ (Rm 6,3-7).
- La Confirmation*: la plénitude de l'effusion du Saint Esprit qui nous fortifie et nous insère pleinement dans la mission de l'Église (Ac 8,14-17).
- L'Eucharistie*: le plus grand des sacrements dans lequel le Messie nous nourrit avec Son Corps, Son Sang, Son Âme et Sa divinité (Mc 14,22-24; Jn 6,53).
- LaRéconciliation (Confession)*: la façon de recevoir le pardon des péchés commis après le baptême, confiée par Jésus à ses apôtres (Jn 20,22-23).
- L'Onction des malades*: nous aide à endurer la maladie et parfois nous guérit, purifie notre âme et nous aide à nous préparer à rencontrer Dieu (Jc 5,14-15).
- Le Mariage*: Dans le mariage, l'homme et la femme deviennent un signe vivant de la relation fidèle entre le Christ et l'Église (Eph 5,21-33)
- Les Ordres*: Jésus a appelé certains hommes à un ministère sacerdotal spécifique, en plus de notre rôle commun comme 'royaume de prêtres' (Rm 15,15-16).
Tragiquement, au moment de la Réforme protestante, un grand nombre de chrétiens ont perdu cinq des sept sacrements, et cette triste situation se poursuit aujourd'hui. Les sacrements ont été perdus d'une part parce que les réformateurs ont perdu la foi en eux, et d'autre part parce qu'ils ont rejeté le sacerdoce (Les Ordres). En effet les sacrements de la Confirmation, de l'Eucharistie, de la Réconciliation et de l'Onction des malades nécessitent un sacerdoce validement ordonné (et la succession apostolique) pour être validement administrés. Seuls les sacrements du baptême et du mariage demeurent parmi les croyants qui n'ont pas conservé la succession apostolique. Pire encore, un nombre croissant de groupes messianiques qui baptisent seulement au nom de Jésus (et non au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit) n'ont même pas un baptême valide. Les églises orthodoxes, au contraire, bien qu'elles ne soient pas en union avec le pape, ont conservé la succession apostolique et les Saints Ordres, et par conséquent possèdent les sept sacrements.
En entrant dans l'Église catholique vous pouvez recevoir la plénitude de la puissance et de l'amour du Christ qu'il nous donne à travers les sept sacrements!
8. Dans l'Église vous pouvez recevoir le grand don de l'Eucharistie*: le Corps et le Sang du Seigneur et la source et le sommet de la vie chrétienne.
L'Eucharistie est appelée "le sacrement des sacrements" et elle est "la source et le sommet de la vie chrétienne." L'Eucharistie un don si grand que c'est une raison suffisante - peut être la plus grande des raisons - pour entrer dans l'Église catholique. A la dernière Cène - un Seder de la Pâque - Jésus dit à ses disciples après avoir béni le pain et le vin: "Prenez, mangez, ceci est mon corps... ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés." (Mt 26,26-28). Il leur a alors ordonné : "Faites ceci en mémoire de moi" (Luke 22:19). A la première Pâque, par laquelle avait commencé l'Exode de l'Égypte, Dieu avait commandé aux Israélites de sacrifier un agneau et d'asperger son sang sur les montants des portes pour être protégés de l'ange de la mort. Ils ont alors mangé l'agneau comme signe de leur alliance avec Dieu. A la dernière Cène, Jésus s'est révélé comme l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, scelle une nouvelle alliance avec nous et nous protège de la mort éternelle.
Maintenant nous devons aussi manger l'agneau - le corps et le sang du nouveau sacrifice pascal qui est rendu présent devant nous à chaque messe. Jésus lui-même avait dit auparavant: "Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ... Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson." (Jn 6,53-55). C'était une déclaration choquante et beaucoup de disciples de Jésus le quittèrent à cause d'elle (Jn 6,66). Hélas, la même chose s'est reproduite à la Réforme, lorsque beaucoup de chrétiens décidèrent de ne plus accepter ces paroles du Sauveur. Depuis lors, de nombreux chrétiens ont été privés de l'Eucharistie, le plus grand don de Dieu pour nous, soit parce qu'ils ne croient pas à la Présence Réelle ou parce qu'ils n'ont pas de sacerdoce valide, nécessaire pour consacrer le pain et le vin afin qu'ils deviennent le corps et le sang du Seigneur. Et ainsi leur culte, bien qu'il puisse faire mémoire de la Passion du Seigneur d'une très belle façon, consiste simplement dans le partage de pain et de vin au lieu de la véritable et substantielle présence du Seigneur. C'est pour cela que, puisque les chrétiens non-catholiques n'acceptent pas la totalité des enseignements de l'Église catholique, il ne leur pas permis de venir occasionnellement dans une paroisse catholique et de recevoir l'Eucharistie. La raison pour cela est que le sacrement est un signe de la pleine communion et de la pleine unité entre les croyants (CEC 1400), et partager l'Eucharistie avec ceux qui n'acceptent pas l'autorité et les enseignements de l'Église donnerait la fausse impression qu'il existe une pleine unité entre nous, alors qu'en réalité nous n'avons pas encore atteint cette pleine unité de la foi. Ceci n'est pas un rejet de nos frères et soeurs en Christ non-catholiques, mais plutôt une invitation qui leur est lancée afin de les encourager d'étudier la foi catholique afin qu'ils puissent eux aussi entrer dans la pleine unité avec l'Église et partager le banquet de l'Agneau!
La perte de l'Eucharistie pour tant de chrétiens est particulièrement triste parce que la Présence Réelle du Christ dans l'Eucharistie n'a pas été contestée durant le premier millénaire de l'histoire chrétienne. Paul lui-même écrit que "quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur." (1 Co 11,27). Environ 50 ans plus tard (en 107 ap. JC), Ignace, évêque d'Antioche, écrit que "les hérétiques s'abstiennent de l'Eucharistie et de la prière parce qu'ils ne confessent pas que l'Eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus Christ" (Lettre aux Smyrniotes 6,2,2). Beaucoup d'autres Pères de l'Église ont utilisé également des termes très forts pour témoigner de la Présence Réelle du Christ dans l'Eucharistie.
En entrant dans l'Église catholique vous pouvez partager le repas des noces de l'Agneau et manger à la Table du Seigneur à chaque messe. Vous pouvez recevoir le plus grand don de Dieu, l'Eucharistie - le corps et le sang, l'âme et la divinité du Seigneur qui vous a aimé et s'est livré pour vous. C'est l'union la plus intime possible sur terre entre Dieu et l'homme, un baiser entre ciel et terre que rien ne peut remplacer. Quand vous recevez l'Eucharistie, vous recevez la vie d'amour même de Dieu qui vous suralimente de Sa puissance et de Sa grâce. Voulez-vous vraiment continuer à vous en passer?
9. Dans l'Église catholique vous êtes pleinement uni à notre famille terrestre et céleste: la communion des saints*.
Dieu ne nous sauve pas seulement comme individus. Il nous sauve "en groupe" - comme famille, communauté, peuple, royaume. Beaucoup de chrétiens ont une vision plutôt individualiste du salut, le considérant avant tout comme une histoire "entre Jésus et moi". Ils demandent aux autres ici sur terre de prier pour eux, mais refusent le fait qu'une aide de la part des saints du ciel soit possible ni même désirable. Ils considèrent une telle médiation comme une forme de spiritisme condamnée par Dt 18, ou une violation de 1 Tim 2,5 qui déclare qu'il y a qu'un "médiateur unique entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même." Jésus est bien sûr notre unique médiateur devant Dieu, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas participer à cette médiation. Chaque fois que vous priez pour quelqu'un, vous agissez en fait comme médiateur pour lui ou elle devant Dieu. De fait Dieu encourage ce type d'intercession (1 Tim 2,1), et nous voyons dans le Nouveau Testament que cela se poursuit après la mort, lorsque les saints qui sont partis rejoindre le Seigneur continuent d'être avec nous et nous aident sur notre chemin vers notre but final. Ils forment une "grande nuée de témoins" (Heb 12,1) qui nous entoure, les "esprits des justes qui ont été rendus parfaits" vers lesquels nous nous dirigeons en allant vers la Jérusalem céleste (Heb 12,22-23). Même l'homme riche qui souffre dans l'Hadès intercède pour ses frères toujours vivants et demande à Abraham d'envoyer Lazare dans la maison de son père pour les prévenir (Lc 16,19-31). L'homme riche joue ici - au purgatoire? - un rôle d'intercession, et Abraham agit comme médiateur entre lui, Dieu et des frères. Dans le livre de l'Apocalypse nous voyons aussi les anciens et les anges apporter à Dieu des bols d'encens, qui sont la prière des saints sur la terre (Ap 5,8; 8,3), et les âmes des martyrs supplier Dieu: "Jusques à quand, Maître saint et vrai, tarderas-tu à faire justice, à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ?" (Ap 6,9)
Dieu s'intéresse au salut personnel de chacun d'entre nous, mais Il est tout autant intéressé par la communion d'amour entre nous, une communion qui ne peut être brisée par la mort (Rm 8,35-39). La famille de Dieu inclut tous les membres de Son Église, qu'ils soient sur la terre, au ciel ou bien en train d'être purifiés au purgatoire (1 Co 312-15). Les saints qui nous ont précédés sont nos exemples de sainteté; au ciel leur amour est devenu entier et ils sont dans une meilleure position encore pour nous aider que lorsqu'ils étaient sur terre. Ils prient pour nous de là-haut, nous pouvons demander leur aide ici bas et nous pouvons aussi leur demander de prier pour ceux qui souffrent au purgatoire. Si vous avez perdu un être cher, n'est-il pas naturel de prier pour lui/elle ou de lui demander son aide depuis le ciel?
En entrant dans l'Église catholique vous entrer pleinement dans l'éternelle communion d'amour des saints du ciel, de la terre et du purgatoire.
10. Jésus nous a donné Sa mère Miriam* (Marie) comme notre mère qui nous aime et veille sur nous
Dieu nous a donné une mère. Quand Jésus quelques instants avant sa mort vit Sa mère Marie et son disciple Jean au pied de la croix, il dit à Marie "voici ton fils" et à Jean "voici ta mère" (Jn 19,26-27). A l'heure de sa mort, Jésus a fait plus qu'un simple arrangement de famille. Il a fait de Marie la mère de toute l'humanité.
Quand le Fils de Dieu devint homme, il demeura dans le ventre de cette vierge juive pendant neuf mois. Tout comme l'Arche d'Alliance avait été un réceptacle saint contenant la véritable présence de Dieu dans le Tabernacle et dans le Temple, Dieu a choisi Marie pour Sa sainte "Arche d'Alliance" contenant sa véritable présence. Afin de la préparer pour une tâche si noble, il lui a donné la plénitude de sa grâce et l'a sauvée du péché. C'est ainsi que l'ange la salue: "Salut, pleine de grâce" (Lc 1,28).
Une action typique de Dieu dans l'Écriture est d'humilier les orgueilleux et d'exalter les humbles, comme Marie le dit: "Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe. Il a renversé les puissants de leurs trônes et élevé les humbles," (Lc 1,51-52). Dieu a choisit d'entrer dans l'humanité à travers cette jeune et humble femme. Dans les évangiles son rôle est modeste et effacé. Sa grandeur ne se révèle pas à travers de grandes phrases ou de grandes actions, mais plutôt à travers sa foi paisible et son obéissance à la Parole de Dieu, sa fidélité dans l'éducation de Jésus et le don radical d'elle-même pour Lui et pour Son ministère. Cependant elle a vu prophétiquement que Dieu lui donnera une place d'honneur dans l'histoire du salut lorsqu'elle a dit : "toute les générations me diront bienheureuse" (Lc 1,48).
Nous pouvons entrevoir cette place d'honneur de Marie dans le livre de l'Apocalypse. Dans une vision céleste, Jean voit l'Arche d'Alliance apparaître dans le temple céleste (Ap 11,19). Et immédiatement après, il voit "une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête"; elle est "enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement" d'un "enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer " (Ap 12,1-2.5). Cet enfant est le Messie Jésus, et sa mère, la femme, est Marie, fille d'Israël et mère de l'Église. Elle est aussi la femme dont la semence écrasera la tête du serpent, comme Dieu l'avait promis après la chute d'Adam et Ève (Gn 3,15). Marie joue un rôle clé dans le combat spirituel contre le démon: "Alors, furieux contre la Femme, le Dragon s'en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus." (Ap 12,17). Qui sont "le reste de ses enfants"? Nous. Marie est notre tendre mère, notre modèle et notre avocate. Elle prie pour nous et nous aide sur notre chemin vers le ciel. Elle ne prend pas la place de Jésus mais au contraire nous amène à Lui. En suivant son exemple d'humilité, d'obéissance, de fidélité, de sainteté et d'amour, nous lui ressemblerons et nous ressemblerons à Jésus.
En entrant dans l'Église catholique vous entrez dans la pleine communion avec la famille humaine de Dieu dont la mère et le modèle est Marie: fille d'Israël, mère du Messie et mère de l'Église.